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Poem

17 février 2005

Regarde ! Sois fasciné. Et seul. Désire ! Sois

Regarde ! Sois fasciné. Et seul.
Désire ! Sois affamé. Et seul.
Envie ! Sois assoiffé. Et seul.
Travaille ! Sois courageux. Et seul.
Entreprends ! Sois fort. Et seul.
Achète ! Sois décidé. Et seul.
Possède ! Sois puissant. Et seul.
Amasse ! Sois riche. Et seul.
Affiche ! Sois beau. Et seul.

Donne et sois méprisé
Partage et sois puni
Pense et sois proscrit
Parle et sois noyé
dans le bruit
du désir
insatisfait
insoumis
et seul.

Va, tu es libre.

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17 février 2005

Glaciale ( premier poème ) Et le vent ? violent,

Glaciale ( premier poème )

Et le vent ? violent, glacial, dans le sang
Ressens-tu aussi, ce froid saisissant ?
Fuir, courir, agir pour lutter
il est bien trop tard, il t’a rattrapé !

Et la pluie ? violente, glaciale, sur la peau
là, tu ressens sur toi couler cette eau
glissante, pénétrante, et infinie
ton corps tout entier se flétrit

Et la peur ? violente, glaciale dans le ventre
tu la ressens parfois lorsqu’elle entre
Protéger, abriter, cacher pour oublier
la peur est là, bien enfermée

Et la peine ? violente, glaciale dans le cœur
Tu saignes, tu gémis, quelle douleur
hurlante, déchirante, et jamais ne finie
Ton âme cherche toujours une autre vie


Et les larmes ? violentes, brûlantes dans les yeux
je ne me souviens plus de ce que je veux
Effondré, écroulé, enterré, je me meurs
Les paupières lourdes comme mes pleurs

Frout


 

16 février 2005

Certains disent Racontent Proclament Le slogan

Certains disent
Racontent
Proclament
Le slogan suivant
Liberté, égalité, fraternité
Et pourtant

Toi, l'homme qui te dis civilisé
Et qui d'un air diplomate
Ne nous dis qu'un seul mot
Fraternité
N'as-tu pas tué cette petite fille sans ciller ?!
Alors qu'elle essayait de te faire assimiler
Un mot,
Ce mot que tu pronoces sans comprendre.

Toi, l'homme qui te dis civilisé
Toi qui même du sang sur tes mains ne peut déstabiliser
Tu as ignoré tes ancêtres
Ceux qui t'ont précédés
Ceux qui se sont battus pour le concept du mot
Egalité.

Toi, l'homme qui te dis civilisé
Ne portes-tu pas un fusil sur ton épaule que tu n'essayes même pas de cacher ?
Tu nous affirmes,
Tu nous affirmes que sur ce fusil il est écrit
Liberté
Liberté, un bien joli mot dans ce monde en guerre !
Liberté,
Tu utilises ce mot pour dire à bat le dictateur!
A bt le dictateur, oui !
Mais pourquoi as-tu tué ce petit garçon qui mendiait ?  
Pourquoi t'es-tu baissé ?
Pour te désabreuver de son sang qui coulait ?
Ou encore pour faire comme si tu t'inquiétais pour le sort de ce petit
Et faire l'innocent aux yeux des autres pays ?

Toi, l'homme qui te dis civilisé
N'as-tu pas volé la terre de tes autres frères ?
Tu dis que c'est pour l'enrichir,
Pour l'aider à grandir
Mais lorsqu'un autre Homme te propose son aide,
Pour le remercier,
Une balle dans la tête,
Il pourrait salir le sol avec mains pouilleuses !
Mais n'est-ce pas sa terre qu'il proposait d'abreuver ?
N'est-ce pas sa terre
Qu'il voulait voir se fortifier ?

Toi, l'homme qui te dis civilisé
Tu as tué ta famille
Certes un peu éloignée
Mais tu as tout de même tué tes frères et tes soeurs
Pour une simple terre que tu as désiré
Mais désiré rien que pour toi.
Au fond de toi
Tu essayes de te convaincre que c'est pour ta patrie,
Mais n'as-tu pas pas tué de la même façon tous ces citoyens qui se disaient tes amis ?

Toi, l'homme qui te dis civilisé
Tu te trouves maintenant seul
Seul avec cette terre dont tu as tellement rêvé
Seul avec cette terre dont tu admirais tant la beauté.
Mais maintenant,
Il n'y a plus tes frères et tes soeurs pour la cultiver.

Toi, l'homme qui te dis civilisé
TU as abreuver cette terre avec le sang,
La haine !
Et maintenant regardes-là !
Elle n'a plus de beauté
Elle est sèche,
Pauvre,
Et jonchée de cadavre que tu n'as même pas prit la peine de respecter !
Mais aujourd'hui
Vas-tu passer de ton sang pour la revitaliser ?
Et si c'est la cas,
Qui donc pourra t'enterrer ?

Frout

 

15 février 2005

Ma princesseCoucou, jolie princesse ! Montre nous

Ma princesse

Coucou, jolie princesse !
Montre nous ce joli sourire
Qui illumine ton doux visage
De petite fille sage...
Tu te pavanes telle une déesse
A la recherche de ton avenir...

Coucou, jolie princesse !
Tu me tends ta petite main
Tes yeux couleur noisette
Me regardent avec tant d'amour
Que je remercie le destin
Au fur et à mesure des jours,
Des mois qui passent...

Coucou jolie princesse !
Douce petite princesse...

Ne grandis pas trop vite
Que je puisse te voir grandir
Jusqu'à ce que tu deviennes
Une jeune femme épanouie
Avec ce doux sourire...

Frout

15 février 2005

Petite fille, je t'aimePetite fille que j'aime Tu

Petite fille, je t'aime

Petite fille que j'aime
Tu as un coeur qui fuit les espérances,
Ton petit corps est en souffrance,
Je n'sais que faire, j'ai tant de peine...

Tes nuits sont peuplées de cauchemars
Et au petit matin, tu sorts ton dard,
Prête à foncer comme la guêpe sur sa proie.
Je sentis ton regard, il etait si froid...

Ne pouvant t'exprimer par des mots,
Tu réagis comme tout enfant qui est en souffrance :
Par la violence...
Nous cherchons à guérir tes maux
Car tu ne peux vivre ainsi,
Pour toi, ce n'est pas une vie...

Oui, petite fille, je t'aime.
Faisons ensemble ce chemin de la guérison,
Laissons le temps au temps
Comme ce vieux chêne
Toujours présent...
Avec beaucoup d'amour et de patience
Ton petit corps ne sera plus en souffrance.

Frout, pour B. qui ne le lira sans doute jamais

 

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15 février 2005

La beauté de ton âme Regardes comme tu es belle,

La beauté de ton âme 

Regardes comme tu es belle,
Ô ! douce demoiselle...
Ton visage d'ange, si pur
Rayonne d'une infini douceur,
Tes yeux couleur azur
Nous regardent avec tendresse,
Tes mots s'envolent avec délicatesse
Pour nous offrir un immence bonheur...

Regardes comme tu es belle,
Ô ! douce demoiselle...
Ton visage d'ange, si pur
Rayonne d'une infini douceur,
Tes yeux couleur azur
Nous regardent avec tendresse,
Tes mots s'envolent avec délicatesse
Pour nous offrir un immence bonheur...

Regardes comme tu es belle,
Ô ! douce demoiselle...
Ton visage d'ange, si pur
Rayonne d'une infini douceur,
Tes yeux couleur azur
Nous regardent avec tendresse,
Tes mots s'envolent avec délicatesse
Pour nous offrir un immence bonheur...

Autour de ton cou, tu as toujours ce chapelet
Que tu touches de tes doigts,
Avec ta voix,
Tu nous chantes des cantilènes...
Tu es une femme exceptionnelle,
Tu es celle qui nous ouvre le chemin de la vie
Pour l'infini...
On se souviendra de toi, mon amie.

Frout, pour Dominique.

 

 


15 février 2005

J'ai rêvé ...J'ai rêvé de toi, petite fille, tu

J'ai rêvé ...

J'ai rêvé de toi, petite fille, tu avais rejoint les océans,
J'ai rêvé de toi, petite fille, tu étais au firmament
Des cieux, près des dieux des sirènes, comme toi.
J'ai rêvé, petite fille, ton cœur était empli de joie,
Tu allais, telle une étoile, tu filais, entre les perles d'eau.
J'ai rêvé, tu atteignais les cieux, là-haut, tout là-haut,
Dans le règne nuageux, au-delà du ciel bleu, sirène volante
Traversant les espaces interstellaires, étoile filante.

J'ai rêvé petite fille, de toi, de ton histoire et de ta vie,
J'ai rêvé d'un idéal pour toi, dans la joie, sans ennui,
J'ai rêvé que tu ne souffrais plus, que tu respirais,
J'ai rêvé, dans ton monde nouveau, tu t'enivrais
D'un air différent, ton cœur battait, pour l'éternité.
J'ai rêvé, petite enfant, que tu n'étais plus tourmentée,
Qu'enfin délivrée, tu volais vers le bonheur,
Que la paix, la plénitude, envahissaient ton cœur !

Je rêve pour toi, petite fleur, que la terre est féconde
Là où tu es, que l'amour fait partie de ton monde.
Je rêve pour toi, petite Iris, que tu deviennes rose
Et que l'allégresse, à ton âme, s'impose,
Maintenant que ton petit corps meurtri repose.

Je ne sais, petit ange, si tu entends mes prières,
Toi seule, sait maintenant, quel est ce mystère
Qui entoure la vie de chaque homme sur terre…
Dis-moi, dans mes rêves, que tout ce qu'on espère
Existe bien ailleurs que dans nos songes de toujours
Dis-moi, sirène de la mer, si tu crois en l'amour.

Frout, pour Lise.

14 février 2005

Le pardon Les yeux des Cieux vers moi sont


Le pardon

Les yeux des Cieux vers moi sont tournés
Et de la méprise naît peu à peu la pitié.
Tout change ; comme le minuscule cocon
Qui se transforme en un grand papillon.

Les nuages rangent lentement leurs éclairs.
La voix grave du ciel noir se tait.
La pluie avec douceur retourne à la mer,
Lavant la haine, instaurant la paix.

Alors le brouillard se retire en silence.
Le vent dans les feuilles a cessé de danser.
Les volcans ont abandonné leur vengeance.
La Terre en bonne amie a pardonné.

Frout

14 février 2005

Les étoiles m'ont oublié ... Je voudrais hurler

Les étoiles m'ont oublié ...

Je voudrais hurler ma haine
Mais rien ne veut sortir.
Je me contente d'écrire
Pour représenter ma peine.

Les étoiles m'ont oublié.
Sur moi elles n'ont jamais veillé.
Les étoiles m'ont trahi.
Pour moi elles n'ont que du mépris.

Je ne saurais dire pourquoi
Mais cette année tout va mal !
Je suis sortie de la voie;
Je suis la girouette dans le mistral.

Mes notes vont de mal en pis,
Et la santé comme le moral suit.
J'ai perdu le contrôle de la danse.
Où est le but de mon existence ?

Tout s'écroule autour de moi.
Le redirais-je encore une fois ?
"Les étoiles m'ont oublié.
Sur moi elles n'ont jamais veillé."

Dans mon coeur tout s'est éteint.
Sur le papier tournoie la main.
Le ballet de la tristesse commence.
Loin de tous je pleure en silence.

J'ai envie, je crois et j'espère
Que le bonheur renaîtra des cendres.
Mais tout part en poussière;
Surtout le bon, le doux, le tendre.

Pourquoi faut-il que la joie
Soit plus brève que le malheur ?
Comment ai-je pu oublier les lois
Et faire tant d'erreurs ?

Alors mon monde se déconstruit.
Alors l'espoir s'envole.
Alors la tristesse s'installe sans bruit.
Et le colère me console.

Tout s'écroule autour de moi.
Le redirais-je encore une fois ?
"Les étoiles m'ont trahi.
Pour moi elles n'ont que du mépris."

Frout

14 février 2005

Pathétique Jalousie Une douloureuse mélancolie

Pathétique Jalousie

Une douloureuse mélancolie m'emporte.
En silence, dans les vagues je me noie.
L'Enfer m'a généreusement ouvert ses portes.
J'ai eu tant de peine encore une fois.

Comment dois-je faire pour émerger ?
Moi qui n'ait jamais su nager.
Comment dépasser toutes mes peurs ?
Puisque lentement je me meurs.

J'ai perdu de vue mes convictions.
En un instant tout s'est écroulé.
Mes idées, mon courage, ma raison
M'ont lachement abandonné !

J'avais beau hurler, tu n'entendais pas.
Il y a bien rop de gens autour de toi.
Dont toutes ces amies-amantes proférant
Leurs horribles et blessants ricanements.

Pourquoi m'as-tu ensorcelé ?
Pourquoi suis-je comme elle,
Une pauvre victime de ton charme démesuré?
Cette perspective m'ait trop cruelle !

Pourquoi n'ai-je qu'un seul désir,
Celui de te faire plaisir ?
Pourquoi je pleure quand tu m'oublies ?
Pourquoi à ta pensée je souris ?

Sans le savoir, tu me tortures !
Je n'ai de hantise que tes murmures,
Ton esprit et ta beauté
Qui malgré moi me font réver.

Tu es le plus grand tourment de ma vie
Pourtant essentiel à ma survie !
Est-ce toi qui est trop bien
Ou moi qui ne suis trop rien ?

Frout

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